Les huiles de friture peuvent être recyclées en biocarburants. Alors que jetées, elles contribuent fortement à la pollution des sols et des eaux.
Toute une filière se structure pour collecter et recycler les huiles de friture et les huiles alimentaires usagées.
Particuliers, restaurateurs, industries agroalimentaires, collectivités…Nombreux sont les utilisateurs et les consommateurs d’huiles végétales. En France, toute une filière se structure pour collecter et recycler ces huiles.
Aujourd’hui, la collecte d’huiles alimentaires usagées représente 45 000 tonnes par an, pour un potentiel évalué à plus de 100 000 tonnes.
Une fois traitées et transformées, les huiles de friture et les huiles alimentaires usagées peuvent entrer dans la composition de biocarburants.
Les biocarburants sont de plus en plus utilisés par le secteur des transports. Proposant une alternative aux produits pétroliers, les biocarburants sont composés de matières non fossiles, comme des huiles, de l’alcool ou des gaz issus de fermentation. La France est le quatrième pays producteur mondial de biocarburants après les États-Unis, le Brésil et l’Allemagne.
Mais l’usage des biocarburants et le développement de cultures dédiées à leur production se font au détriment de l’alimentation et des espaces naturels. L’intérêt du recyclage des huiles de friture et des huiles alimentaires usagées est donc d’autant plus important à la fois pour préserver l’environnement et valoriser des déchets vers un biodiesel moins polluant. Chaque litre d’huile usagée valorisé permet d’éviter l’émission de 3 kilos de CO².