Les huiles de friture, un “bio-déchet” à valoriser

Les huiles de friture, un “bio-déchet” à valoriser

Chaque année plus de 35 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées sont collectées en France, soit environ un tiers de ce que les restaurateurs utilisent. C’est dire si la collecte de ces déchets est toujours en concurrence direct avec la poubelle. Certains restaurateurs congèlent encore leurs huiles avant de la jeter aux ordures. La réglementation est pourtant très claire.

La loi de 1992 sur les déchets interdit aux restaurants de jeter dans la nature l’huile qu’ils utilisent. Depuis 2002, la mise en décharge des huiles en mélange avec les déchets ménagers et assimilés est interdite. Et depuis 2012, les personnes qui produisent ou détiennent des volumes de déchets composés majoritairement de bio-déchets sont tenues de mettre en place un tri à la source et une valorisation biologique.

La collecte et le recyclage des huiles de friture et des huiles alimentaires usagées (HAU) sont donc bien utiles. Non seulement les professionnels de la restauration contribuent au respect de l’Environnement, mais ils favorisent aussi la réutilisation de déchets. Ces huiles sont en effet valorisables par la lipochimie, la chimie des corps gras utilisée pour les détergents, la savonnerie et l’industrie alimentaire, ou par transformation en un produit à usage énergétique type biodiesel.

Aussi, Valoléique propose aux restaurants pour qui la démarche de recyclage n’est pas simple le service de collecte huiles alimentaires usagées (HAU), huiles de cuisson, huiles de friture le mieux adapté aux contraintes de leur métier.

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