Jeter vos huiles contribue fortement à la pollution des sols et des eaux. Les déverser dans les réseaux d’assainissement risque de bloquer l’écoulement des eaux et nuire au bon fonctionnement des stations d’épuration.
Alors que si elles sont collectées, les huiles de friture peuvent être valorisées par le recyclage, régénérées et transformées en matières premières destinées à la production de bio-produits type éco-solvants, bio-diesels.
Toute une filière se structure pour collecter et recycler les huiles alimentaires usagées. La collecte d’huiles alimentaires usagées représente 45 000 tonnes par an, pour un potentiel évalué à plus de 100 000 tonnes. Alors que ces huiles, une fois traitées et transformées, peuvent entrer dans la composition de biocarburants.
Biocarburants : les biocarburants sont de plus en plus demandés par le secteur des transports. Proposant une alternative aux produits pétroliers, les biocarburants sont composés de matières non fossiles, comme des huiles, de l’alcool ou des gaz issus de fermentation. La France est le quatrième pays producteur mondial de biocarburants (5 % de la production mondiale) après les États-Unis, le Brésil et l’Allemagne. Les huiles alimentaires usagées permettent ainsi de valoriser des déchets vers un biodiesel moins polluant. Chaque litre d’huile usagée valorisé permet d’éviter l’émission de 3 kilos de CO2.
Conformément à l’arrêté du 28 janvier 1999, relatif aux conditions d’élimination des huiles usagées, Valoléique effectue la collecte des huiles alimentaires usagées sur les zones pour lesquelles elle dispose d’un agrément préfectoral.